Accidents de la route, perturbations sur les installations de procédés, dégâts dus à des incendies ou des infiltrations… Au travail ! Les collaborateurs d’ADJ Milieutechniek n’ont pas le temps de se tourner les pouces. Ce sont de véritables spécialistes des incidents environnementaux. Installés à Werkendam, ils interviennent environ 3 000 fois par an avec leurs camions rouges. Ils prêtent main-forte à leurs clients dans le nettoyage industriel (approfondi) et la gestion du transport, des incidents et des déchets. La Rijkswaterstaat (l’agence en charge des infrastructures fluviales), la Waterschappen (l’Office des eaux), le ministère de la défense et les entreprises des Pays-Bas leur confient de nombreux problèmes environnementaux.

Un travail sur mesure
Aujourd’hui, Henri est directeur général et Chris, responsable des opérations. « Je veille simplement à attribuer les spécialistes adéquats aux bons équipements », dit-il de sa fonction centrale. « Notre équipe est composée de 35 employés. Ils s’accompagnent d’un bouclier flexible d’environ 20 collaborateurs. Et celui-ci nous est particulièrement utile ! Du point de vue du planning, notre travail est par définition imprévisible. Les situations ne sont jamais les mêmes. Nous sommes en mesure d’improviser, et ce, en toute sécurité. C’est notre métier. Nos collaborateurs sont de vrais passionnés qui bénéficient d’une formation polyvalente. Ils sont capables de commander une toute petite grue comme nos camions pour intempéries les plus complexes. C’est tout un art de rester flexible malgré toutes ces exigences en matière de qualité, d’environnement, de santé et de sécurité. » Le nettoyage et l’assainissement des réservoirs réalisé par l’entreprise sont d’ailleurs conformes à la norme ISO 9001 et aux certifications VCA** et des processus.

Une intervention humaine nécessaire
Dans la pratique, les frères De Jong retroussent encore régulièrement leurs manches pour contribuer au service de dépannage. « Notre numéro des calamités est joignable 24 h/24 et 7 j/7. Les incidents environnementaux sont signalés via notre centrale. Nous intervenons alors rapidement. De ce point de vue, nous fonctionnons exactement comme les pompiers : nos camions sont stationnés à l’arrière et l’équipement est prêt à l’emploi. Le contact avec nos clients est, lui, particulier. Les calamités que les clients perçoivent comme des crises sont pour nous une routine.

Des bateaux de lutte contre les déversements d’hydrocarbures aux engins de voirie, le parc automobile d’ADJ Milieutechniek se compose de 100 unités. « Nous disposons d’unités de nettoyage spéciales pour les calamités ainsi que de plusieurs structures de stockage mobiles. Sur notre terrain, nous avons une capacité de stockage de 700 m³. Notre travail dégage souvent des déchets. Nous traitons nous-mêmes les flux de déchets comme les mélanges d’huile, d’eau et de limon dans notre installation. Ce dont nous ne pouvons pas nous charger est envoyé à ATM. Il s’agit principalement des flux d’eau en vrac. Nous acceptons, transportons et traitons les déchets 24 h/24 et 7 j/7. »

C’est peut-être une question d’année… ATM et ADJ ont été toutes les deux fondées en 1982. Chris a toujours vu son entreprise collaborer avec ATM. « C’était déjà comme ça quand j’étais enfant. ATM est en mesure de traiter une multitude de déchets. Ils sont rapides, flexibles et installés près de chez nous, à Moerdijk. Nous nous entendons bien et nous savons comment nous pouvons nous compléter. »

Déversements illégaux et laboratoires de fabrication de drogues
ADJ Milieutechniek est appelée presque tous les jours pour nettoyer des drogues déversées dans la nature. Là encore, les professionnels de l’environnement savent quoi faire. « Nous remarquons que le nombre de déversements illégaux augmente chaque année », indique Chris. « La quantité de substances dangereuses est également en hausse. C’est tout à fait inacceptable. » Ce problème environnemental ne date pourtant pas d’hier. Ces dix dernières années, l’industrie des drogues de synthèse aux Pays-Bas est devenue une méga-industrie avec un chiffre d’affaires annuel frôlant les 20 milliards. Heureusement, le gouvernement a promis des subsides et un renfort humain pour régler le problème à la source et mettre un terme à la production et à la vente de drogues, ainsi qu’à la criminalité qui y en découle. ADJ Milieutechniek achemine les déchets de drogues vers le DCC de Renewi situé à Moerdijk, et les flux d’eaux usées qui y sont liées vers ATM.